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Carnets népalais

27 juillet 2011 • Rubrique: Carnets de Culture

Pour préparer votre voyage et choisir votre trek au Népal…

 

 

L’environnement
La première balade dans Katmandou est un choc : les rues sont en terre battue, cabossées, pleines de tas d’ordures, que viennent trier vaches et chiens errants. La nuit, il arrive de croiser de petits enfants (2-3 ans) errants, de rencontrer des hommes malades…Si, du fait de la ruralité, la pauvreté est moindre qu’en Inde, elle est tout de même extrême. Les conditions de vie des népalais restent précaires : l’espérance de vie est très inférieure à la nôtre, les familles vivent dans des abris exigus, avec peu de ressources. Le touriste est surpris de l’absence de toute hygiène de vie : les habits sont parfois sales de plusieurs années, les morceaux de viande du boucher sont étalés sur une table dehors, dans la poussière, la pollution ajoute à la saleté, et le nombre d’ « habitants des rues » suffirait à créer de la cohue.

Petits conseils pratiques de voyage et de trekking
Si les conditions de vie des népalais ne nous apparaissent pas, à nous, touristes trekkers, sécurisantes, celles qui nous sont offertes pour un trek sont tout à fait rassurantes.
Ainsi, si l’on voyage avec une équipe de cuisiniers, qui veillera à faire une cuisine « anti-turista » (eau systématiquement bouillie, légumes toujours cuits, fruits à éplucher…), un trek ne présente aucun risque sur le plan sanitaire.
Par ailleurs, dans les régions fréquentées de marche (Everest, Annapurna…), on rencontre toujours sur le chemin des lodges, avec un minimum de commodités (toilettes, douches)…En ajoutant quelques lingettes de bébé, et un gel antiseptique pour les mains dans votre sac, le niveau d’hygiène minimal sera assuré. Dans ces régions, on trouve aussi des points téléphoniques, pour joindre, le cas échéant, un poste de secours…
Enfin, un traitement préventif contre le paludisme peut être conduit, si vous êtes dans les régions à risques (basse altitude, Teraï..), mais il est inutile dans l’Annapurna, ou dans tout autre massif d’altitude.
Alors, si pendant le trek, le petit confort du trekkeur occidental est modifié, l’organisme ne court aucun risque !
Il faut néanmoins soulever le danger du mal des montagnes : à partir de 2000 mètres, la réaction de l’organisme à l’altitude est mystérieuse. Chacun, même un alpiniste expérimenté, peut être, un jour, dès cette altitude, pris de maux violents de tête, de frissons, d’essoufflements : la seule règle est de redescendre immédiatement, sinon, il y a risque de coma. Si les symptômes ne disparaissent pas avant la fin de la soirée, il faut redescendre, car la nuit, la gorge s’assèche, davantage en altitude, et les difficultés respiratoires sont accrues. Dans certains cas, on peut trouver la mort pendant la nuit, sans s’en apercevoir…
Le plus souvent heureusement, le mal des montagnes n’apparaît, qu’au delà de 4000 mètres. Au dessus, le risque est plus grand, mais le danger est moindre si le trekker est conscient des symptômes du mal des montagnes, et s’il s’arrête, ou demande à redescendre dans le cas où il les ressentirait dans son corps.
Ainsi, le choix du trek dans l’Himalaya sera conditionné par notre corps. Pour un premier trek, je conseille vivement un trek avec un maximum à 4000 mètres d’altitude, car une marche d’une dizaine de jours nécessite déjà une solide condition physique, mais ne présente aucun danger. Au delà de cette altitude, le risque du mal des montagnes étant connu du trekker, des parcours plus longs et plus hauts sont possibles : de nombreux treks passent des sommets de 5400 m (Annapurna et Everest pour les plus connus), ce qui est généralement supporté par des personnes bien préparées pour une marche sur une vingtaine de jours, c’est à dire, endurantes.

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